
Image credits: Radio-Canada
Les problèmes informatiques de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) se propagent aux autres projets, avec plus de la moitié des projets prenant du retard. Selon des sources, les déboires informatiques sont maintenant «généralisés» et l’ensemble des projets d’infrastructures technologiques à la SAAQ sont aujourd’hui boiteux et prennent du retard. Une source donne l’exemple de la désuétude du parc informatique et des serveurs qui n’ont toujours pas été remplacés. La poursuite du projet CASA (SAAQclic) prend du retard aussi.
En janvier 2024, la SAAQ a nommé Caroline Foldes-Busque à la tête de la vice-présidence de l’expérience numérique. À l’interne, plusieurs ont été surpris, car Mme Foldes-Busque était la directrice générale principale du projet SAAQclic, fiasco dont le Vérificateur général du Québec a révélé l’ampleur la semaine dernière. Selon nos informations, sous la gouverne de Mme Foldes-Busque, déjà 50% des engagements en matière informatique ont des retards. C’est ce que démontrent, de son propre aveu, les résultats de fin d’année 2024.
Des sources ont confié que l’ex-directrice avait importé de SAAQclic une méthode dite «agile» dans tous les projets. Depuis, les problèmes se sont propagés «comme un virus», raconte une source. Il est toutefois difficile de suivre l’évolution des initiatives informatiques à la SAAQ et le respect de leur échéancier, puisqu’ils ne sont pas affichés sur le Tableau de bord des projets technologiques du gouvernement. Le coût de ces projets est également un sujet de préoccupation, avec des dépenses qui explosent et atteignent 1,1 milliard de dollars.
La vérificatrice générale du Québec dénonce que des responsables du projet ont floué la haute direction de la SAAQ, son conseil d’administration et le gouvernement. Ils ont caché des retards, des problèmes informatiques et l’explosion des coûts de 500 millions $ qui portera la facture à au moins 1,1 milliard $ en 2027. La ministre Geneviève Guilbault a réclamé deux nouvelles enquêtes sur le fiasco SAAQclic, l’une menée par son propre ministère, et l’autre par l’Autorité des marchés publics (AMP). La transparence est essentielle pour résoudre ce problème et éviter que de tels fiascos se reproduisent à l’avenir.
Les citoyens sont en droit de s’attendre à une gestion saine et transparente des deniers publics, un devoir qu’a notoirement négligé la Société de l’assurance automobile du Québec. Les enquêtes en cours devraient permettre de découvrir tous les angles liés à ce dérapage informatique et de prendre les mesures nécessaires pour éviter que de tels problèmes se reproduisent à l’avenir. Les points clés de cette affaire incluent : * Les problèmes informatiques de la SAAQ se propagent aux autres projets * Plus de la moitié des projets prennent du retard * Les coûts explosent et atteignent 1,1 milliard de dollars * La vérificatrice générale du Québec dénonce les responsables du projet * La ministre Geneviève Guilbault réclame deux nouvelles enquêtes
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